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freiwilligen Erwerb voraus, wenn dem Flüchtling im Rahmen einer Staatennachfolge und in Uebereinstimmung mit dem internationalen Recht von einem neu gebildeten Staat kraft Gesetzes dessen Staatsangehörigkeit verliehen wird (Erw. 8 und 9a; Aenderung der Rechtsprechung, vgl. EMARK 1996 Nr. 7, S. 55).

2. Der Schutz des Staates hat Vorrang vor dem internationalen Schutz, sofern nicht objektive triftige Gründe zur Annahme berechtigen, dass die betroffene Person vom Staat, dessen Staatsangehörigkeit sie erworben hat, gar keinen effektiven Schutz erhalten wird (Erw. 9b).

3. Der Pass ist eine öffentliche, internationale Anerkennung geniessende Urkunde eines Staates. Er dient einerseits als Beweis der Identität seines Inhabers, berechtigt andererseits aber auch zur Annahme, dass der Inhaber - bis zum Beweis des Gegenteils - die Staatsangehörigkeit des ausstellenden Staates besitzt (Erw. 10).



Décision de principe
:
[3]
Art. 41, 1er al., let. b LAsi en relation avec art. 1 C, ch. 3 Conv.: révocation de l'asile ; acquisition d'une nouvelle nationalité et de la protection y relative.

1. L'acquisition d'une nouvelle nationalité conformément à l'article 1 C, chiffre 3 Conv. n'implique pas un acte volontaire de la part du réfugié lorsque la nouvelle nationalité lui est conférée ex lege, en conformité du droit international, par une des nouvelles entités étatiques résultant de la dissolution d'un Etat (modification de la pratique publiée in JICRA 1996 no 7, p. 55 ; consid. 8 et 9a).

2. La protection nationale l'emporte sur la protection internationale, à moins que des raisons objectives permettent de considérer que la personne concernée ne pourra pas jouir de la protection effective du pays dont elle a acquis la nationalité (consid. 9b).

[3]      Décision sur une question juridique de principe selon l'article 12, 2e et 6e alinéa, OCRA.