|
|
Art. 3 cpv. 1 e 12a LA: Verosimiglianza e rilevanza in materia d'asilo di uno stupro commesso da
poliziotti.
1. Quando è stabilito, in virtù dei certificati medici esibiti, che un richiedente l'asilo soffre di disturbi psicotici
cronici, il fatto che non abbia allegato nel corso dell'audizione al centro di registrazione una tortura patita non può essere interpretato a suo detrimento nell'esame della verosimiglianza delle sue allegazioni
(consid. 5).
2. L'esistenza di una persecuzione individuale è ammessa (per ragioni di nazionalità), e a prescindere dal comportamento politico attribuito alla
vittima, qualora i pregiudizi subiti da parte degli agenti dello Stato appaiano di una gravità tale da poter trovare una giustificazione unicamente nel clima di odio etnico sistematicamente alimentato dalle autorità e la loro politica
(consid. 4 e 6).
Résumé des faits :
Entrée en Suisse le 1er septembre 1991, G. F. a déposé une demande d'asile au centre d'enregistrement de Genève
(CERA) le lendemain.
Entendue au CERA le 16 septembre 1991 et par les autorités cantonales compétentes le 29 octobre 1991, la requérante a déclaré qu'elle était veuve depuis environ six ans, son mari ayant été tué par la police dans son village
natal, lors d'une manifestation. Elle n'a jamais été membre d'un parti
politique. Enfant unique, elle habitait chez ses parents âgés respectivement de 53 et 47 ans, lorsque probablement sur dénonciation, la police serbe aurait été informée de la présence d'armes chez
elle. De ce fait, un mois ou deux semaines avant son arrivée en Suisse, la police est entrée de force chez elle et sans
mandat, a procédé à une fouille. Malgré l'insuccès de cette
perquisition, elle a été accusée de distribuer des armes, sauvagement
battue, violée et laissée pour morte, alors que ses parents, présents lors de ces événements, n'ont pas été inquiétés. Transportée à l'hôpital de Pristina par des
voisins, ses cousins, elle y a séjourné une semaine et demie ou deux semaines et a été soignée. De retour à son
domicile, elle a constaté que son fils de quatorze ans, qui avait assisté aux scènes de
violence, avait disparu. La police, toujours à la recherche d'armes, s'est présentée à nouveau chez elle et lui a confisqué le certificat médical reçu à l'hôpital de
Pristina, ainsi que son passeport et sa carte d'identité. A cette
occasion, la requérante a une nouvelle fois été battue
|