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Art. 3 e 17 LA, 12 LDDS, 47 e 48 AIMP, Convenzione europea
d'estradizione: pertinenza in materia d'asilo di un procedimento penale promosso dal Paese
d'origine; esame del caso della Bulgaria; incidenza di una procedura
d'estradizione, avviata su domanda presentata dal Paese d'origine del
richiedente, sull'esame dell'esigibilità dell'allontanamento.
1. Il fatto che il richiedente abbia lasciato il suo Paese d'origine in ragione di un'inchiesta
penale, promossa a seguito di litigi intervenuti tra l'interessato ed un'impresa controllata dallo
Stato, è pertinente in materia d'asilo solo se la summenzionata procedura penale risponde ad un intento persecutorio ai sensi
dell'art. 3 LA. Siffatta questione va esaminata tenendo conto del grado d'indipendenza della giustizia nei confronti delle autorità esecutive dello Stato in questione
(consid. 3 e 4).
2. Allorquando è stato dato seguito alla domanda d'estradizione presentata dallo Stato di origine del richiedente
l'asilo, il rinvio non può più essere esaminato dalle autorità in materia d'asilo
(consid. 5).
Résumé des faits :
Le requérant, homme d'affaires de profession, est entré en contact, en septembre 1993, avec la banque X; cette dernière, contrôlée par
l'Etat, a alors procédé à une importante émission d'actions, que l'intéressé a
souscrites, avec des cadres de l'Union des forces démocratiques (SDS). Il a également obtenu un important prêt de la banque précitée. A la même époque, il s'est associé à la société Y, Sàrl, également détenue par l'Etat
bulgare, pour procéder à des investissements communs; il était prévu qu'il participe à ces investissements par le truchement de plusieurs sociétés écrans qu'il détenait. Une nouvelle société devait être créée à cet effet par les deux
partenaires. Les 8 et 12 juillet 1993, la société Y, Sàrl a versé la somme convenue par les accords passés entre
eux, sur un compte ouvert à la banque X.
L'accord du Ministère bulgare du commerce, nécessaire à la constitution de la société en
formation, a été refusé. En conséquence, conformément aux accords intervenus
auparavant, la somme versée par la société Y, Sàrl, a été versée au requérant, qui a transféré cette somme sur le compte d'une société dont il était seul détenteur.
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