1993 / 7 - 39

next

7. Auszug aus dem Urteil der ARK vom 12. November 1992
    i. S. P.-I.L., Russland


1. Art. 3 Abs.2 AsylG: Voraussetzungen der Anerkennung des psychischen Drucks.
Eingriffe in menschenrechtlich geschützte Rechtsgüter, welchen - für sich allein genommen - die asylrechtlich relevante Intensität fehlt, sind dann beachtlich, wenn die Massnahmen zu einem unerträglichen psychischen Druck führen, der den Verbleib im oder die Rückkehr in den Heimatstaat des Betroffenen als unzumutbar erscheinen lassen (Erw. 3 a, b, c).

2. Art. 12 VwVG i.V.m. Art. 12b AsylG und Art. 12a Abs. 3 AsylG: Verhältnis von Untersuchungsgrundsatz und Mitwirkungspflicht.
Es stellt keine Verletzung des rechtlichen Gehörs dar, wenn der Befrager aufgrund pauschaler und unsubstantiierter Aussagen des Asylsuchenden keinen Anlass sah, detailliert auf dessen Befürchtungen einzugehen (Erw. 3 d).

3. Art. 8a AsylG: Subjektive Nachfluchtgründe, insb. Republikflucht.
Keine Bestrafung wegen "Republikflucht" in Russland (Erw. 3 e).



1. Art. 3, al. 2 LA : Conditions mises à la reconnaissance de la pression psychique.
Des atteintes à des biens juridiquement protégés au regard des droits de l'homme, qui par leur manque d'intensité ne sont pas déterminantes selon le droit d'asile, doivent néanmoins être prises en considération lorsque les mesures entraînent une pression psychique insupportable, laquelle laisse apparaître comme inexigible le séjour ou le retour de la personne concernée dans son pays d'origine (consid. 3a, b et c).

2. Art. 12 PA en relation avec les art.12b et 12a, al. 3 LA : Rapport entre le principe inquisitoire et l'obligation de collaborer.
Il n'y a aucune violation du droit d'être entendu lorsque l'autorité d'instruction, se fondant sur les déclarations stéréotypées et abstraites