1993 / 5 - 27

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5. Auszug aus dem Urteil der ARK vom 20. Juli 1992
    i.S. M.T., Türkei


Art. 16 Abs. 1 Bst. d AsylG: Rückzug des Asylgesuchs; Widerruflichkeit der Rückzugserklärung; Frage der Ungültigkeit der Rückzugserklärung wegen Willensmängeln bzw. wegen fehlender Urteilsfähigkeit. 

Nach der Dispositionsmaxime steht es dem Asylsuchenden frei, sein Asylgesuch zurückzuziehen; der Rückzug ist grundsätzlich unwiderruflich und bedingungsfeindlich (Erw. 3). Auch wenn der Rückzug als Ausübung eines Gestaltungsrechts nicht beliebig widerrufen werden kann, darf doch die Ungültigkeit eines solchen Rechtsaktes aufgrund eines Willensmangels nicht zum vornherein ausgeschlossen werden. Hierzu sind die vertragsrechtlichen Grundsätze des Obligationenrechts sinngemäss anwendbar. Vorausgesetzt wird, dass einerseits für die sich auf Willensmängel berufende Partei schwerwiegende Nachteile auf dem Spiele stehen und andererseits die Rechtssicherheit nicht in unannehmbarer Weise beeinträchtigt wird (Erw. 4a). Wenn sich der Beschwerdeführer über den Rückzug und dessen Folgen im klaren war, ihn aber nachträglich bereut, liegt kein Irrtum vor (Erw. 4b). Anforderungen an den Nachweis der fehlenden Urteilsfähigkeit (Erw. 4c). 



Art. 16, 1er al., let. d LA : Retrait de la demande d'asile; révocabilité de la déclaration de retrait; invalidité de la déclaration de retrait pour vices de la volonté, par exemple pour incapacité de discernement.

Selon le principe de disposition, le requérant est libre de retirer sa demande d'asile; le retrait est par principe irrévocable et inconditionnel (consid. 3). Même si, en tant qu'exercice d'un droit formateur, le retrait ne peut être révoqué pour n'importe quel motif, il faut cependant que l'invalidité d'un tel acte, fondée sur un vice du consentement, ne soit pas exclue d'emblée. Les principes du droit des obligations, relatifs aux contrats, sont applicables par analogie. Il faut prendre en compte, d'une part, les graves préjudices que risque la partie qui se prévaut d'un vice de la volonté, d'autre part, la sécurité du droit, laquelle ne saurait être lésée d'une manière inacceptable (consid. 4a). Il n'y a aucune erreur dans le cas où le recourant connaissait la portée du retrait et ses conséquences, puis