1994 / 24 - 171

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24. Auszug aus dem Urteil der ARK vom 22. März 1994
      i.S. N. A. K., Libanon


1. Art. 11 Abs. 3 Bst. b AsylG: Ergänzende Erstellung des Sachverhaltes.

Die Beendigung des libanesischen Bürgerkrieges und der Erlass einer Generalamnestie schliesst die Verfolgung von ehemals militanten Angehörigen der Nasseristischen Volkspartei (NVP) nicht aus; Abstützen auf ein von der ARK bei Amnesty International eingeholtes Gutachten (Erw. 5d).

2. Art. 3 Abs. 1 AsylG: Begründete Furcht vor Verfolgung.

Wer bereits staatlichen Verfolgungsmassnahmen ausgesetzt war, hat objektive Gründe für eine ausgeprägtere (subjektive) Furcht (Bestätigung der Praxis, vgl. EMARK 1993 Nr. 11, Erw. 4c). Die subjektive Furcht ist begründet, wenn sie zwar diejenige eines in der gleichen Situation befindlichen "vernünftigen Dritten" übersteigt, aber trotzdem nachvollziehbar bleibt (Erw. 8b).



1. Art. 11, al. 3, let. b LA : constatation complémentaire des faits.

La fin de la guerre civile au Liban et la promulgation d'une amnistie générale n'excluent pas que d'anciens membres militants du parti populaire nassérien (PPN) puissent faire l'objet de persécutions (constatation fondée sur un rapport demandé par la CRA à Amnesty International [consid. 5d]).

2. Art. 3, al. 1 LA : crainte fondée.

Celui qui a déjà été victime de mesures de persécution étatiques a des raisons objectives d'avoir une crainte (subjective) plus prononcée que celui qui en est l'objet pour la première fois (confirmation de jurisprudence, cf. JICRA 1993 no 11, consid. 4c). La crainte subjective est fondée si elle dépasse réellement celle éprouvée par un "individu raisonnable" se trouvant dans la même situation, à condition toutefois qu'elle soit importante (consid. 8b).